La reconnaissance au travail à l’épreuve de la pandémie
C’est un pilier de notre épanouissement professionnel, dont nous avons tous besoin. Mais qu’en est-il de la reconnaissance au travail après deux ans de pandémie et une crise qui a permis de revoir notre rapport au travail et l’organisation de celui-ci, avec l’avènement notamment du travail à distance?
La reconnaissance, un facteur clé de la motivation
Ce qui est sûr, c’est que recevoir de la reconnaissance fait du bien !
La reconnaissance peut prendre trois formes : - La reconnaissance existentielle, centrée sur la personne, sur le fait qu’elle est unique et qu’elle apporte de la valeur à l’entreprise - La reconnaissance centrée sur les pratiques, méthodes, procédures de travail - La reconnaissance des résultats, de l’atteinte des objectifs
Des salariés veulent être reconnus comme apporteurs de valeurs et être impliqués dans les décisions.
La reconnaissance existentielle est très importante, et c’est la plus pratiquée, mais n’oublions pas de reconnaître aussi nos collègues et nos supérieurs pour leur méthodes de travail, leurs compétences, leur investissement et leurs résultats !
En revanche, un certain nombre de personne 48 % <selon psychologie< estiment que leur manager les remercient quand ils atteignent un objectif.
Une gratitude à davantage cultiver au quotidien !
La reconnaissance se niche aussi dans les détails.
A commencer par exemple par les mails. Nous pouvons tous faire l’effort de mettre les formes. Un « merci pour ton travail, je reviens vers toi » est par exemple bien plus agréable à recevoir qu’un simple « bien reçu ».
Faire preuve de reconnaissance nous fait du bien
Féliciter, remercier… son collègue, son manager…
La reconnaissance n’est pas que verticale, elle est aussi horizontale, descendante… et remontante !
Que provoque la reconnaissance sur celui qui la donne ? Des sentiments très positifs : satisfaction ,joie, fierté,
Faire preuve de reconnaissance envers autrui nous fait donc du bien ! Cela participe à notre bien-être et à renforcer notre estime de nous, et notre engagement au travail.
Un manque de reconnaissance de la part des entreprises
Ce dont manquent le plus les salariés ? De reconnaissance de la part de leur entreprise. Seule une personne interrogée sur 4 (26%) déclare en recevoir de la part de sa société. Pourtant, une entité peut bien mettre en place des actions globales pour la favoriser. Par exemple, apporter une reconnaissance financière en cas de bons résultats, proposer des programmes de mobilité, et bien sûr, prendre en compte les suggestions de ses collaborateurs.
le manque de reconnaissance constitue le 2ème facteur de détresse psychologique chez les salariés. « Faire preuve de reconnaissance n’est pas une option. Il existe un lien fort entre le fait d’être reconnu et de se sentir utile, cela donne du sens à notre travail. » Une aspiration forte des salariés, renforcée par la pandémie.
Etre reconnu dans son travail est vital
La reconnaissance professionnelle nous offre une appartenance à un groupe, nous permet de valoriser notre singularité, et nous aide à donner corps et sens à des activités de plus en plus dématérialisées.
A très vite
Sandra
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