Le concept de résilience renvoie à la capacité qu'ont certains enfants à triompher des différents traumatismes qu'ils ont subis : deuil précoce, abandon, maltraitance, violence sexuelle, guerre.
Au début, le mot "résilience" est un concept physique. Il désigne l'aptitude d'un corps à résister à un choc.
Appliqué aux sciences sociales, il a pour objet l'évaluation de "La capacité à réussir à vivre et à se développer positivement, de manière socialement acceptable, en dépit du stress ou d'une adversité qui comporte normalement le risque grave d'une issue négative."
Le succès de cette notion de résilience tient à son message d'espoir.
les mécanismes de résilience ?
Pas mal de chercheurs, dans le sillage de Boris Cyrulnik, ont cherché à en comprendre les différents mécanismes et formes de résilience. Les études montrent ainsi que dans le fracas de l'existence, l'enfant met en place des moyens de défense internes tels la division., quand le moi se divise en une partie socialement acceptée et une autre, plus secrète. Le déni permet de ne pas voir une réalité dangereuse ou de banaliser une blessure douloureuse.
Les autres mécanismes de défense sont la rêverie, l'abstraction et enfin l'humour...
Faire preuve de résilience, c'est être capable de rebondir et de se reconstruire après un moment difficile.
Se dépasser, s'accrocher, ne jamais baisser les bras.
Si certaines personnes semblent détenir cette force de manière innée, il n'est jamais trop tard pour apprendre à mobiliser son élan vital.
Apprendre ou favoriser la résilience chez un individu, est-ce possible?
Toutes les études sur la résilience montrent qu'un enfant peut s'en sortir et que l'avenir est moins sombre pour lui s'il dispose de tuteurs de développement autour de lui. Cela peut être une famille d'accueil, un éducateur, une rencontre avec un professeur ou un adulte tout simplement compréhensif.
Des éléments-clés qui aideront considérablement l'enfant dans la mise en place d'attitudes plus résilientes.
Les résilients refusent leur rôle de victime passive, ont des rêves fous et de l’humour. Ces blessés de l’âme ont transformé leur souffrance en une rage de vivre.
Dans l’adversité, nous réagissons tous différemment. Les uns comptent sur leur volonté, les autres préfèrent s’appuyer sur leurs proches ou s’en remettre au destin… Nous avons tous notre propre forme de résilience...
A très vite
Sandra
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