Aujourd'hui, échangeons ensemble, sur un sujet fragile, un sujet sensible, le sujet.
La maladie et le travail, plus particulièrement les maladies chroniques, pourquoi ? Et bien parce qu'elles touchent de plus en plus de personne.
Malgré la fatigue, les douleurs, les absences répétées… maladie chronique et travail ne sont pas forcément incompatibles. D’ailleurs, la majorité des patients continue à travailler.
Par exemple, la plupart des personnes atteintes de mucoviscidose travaillent. Tout dépend de la gravité de la pathologie, de son évolution, de la fatigue du salarié…
Comment faire alors pour travailler malgré sa maladie chronique ?
Que cela soit lors d’un entretien d’embauche ou ultérieurement, le salarié n’est pas obligé de faire part de ses problèmes de santé à son employeur.
En revanche, il faudra préférer en parler au médecin du travail, car c’est lui qui pourra préconiser un aménagement de poste pour tenir compte des soins ou des effets secondaires : fatigue, douleurs, troubles… Comment faire ?
Il suffit de prendre rendez-vous.
Faire adapter son poste de travail.
C’est à la suite de ce rendez-vous que le médecin du travail pourra proposer un cadre de travail adapté : un aménagement en termes d’ergonomie, d’amplitude horaire, de jours de télétravail, d’organisation ou de répartition du travail au sein de l’équipe, d’organisation en cas d’absence inopinée….
Temps partiel en dernière solution.
Ces aménagements peuvent évoluer dans le temps, être renouvelés ou adaptés selon l’évolution de la situation…
Et si un jour, le médecin le juge nécessaire, il peut aussi proposer un arrêt maladie (qui sera établi par votre médecin traitant), prescrire un travail à temps partiel thérapeutique, appuyer une demande de pension d’invalidité… Lorsque la maladie évolue et que la fatigue s’intensifie, il est courant de demander un temps partiel thérapeutique, une bonne solution pour continuer à travailler.
Afin d’en bénéficier, il faut obtenir l’accord du médecin du travail, de l’employeur, mais également du médecin de la Sécurité sociale, car l’Assurance maladie complétera le salaire la première année. Le salarié basculera ensuite sur un temps partiel « classique ».
Infos:
RQTH:
Lorsque concilier travail et maladie devient compliqué, il est possible de faire une demande de « reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé » ou RQTH. Elle est indispensable pour accéder à des aménagements d’horaires ou de poste de travail, bénéficier d’un accompagnement à la recherche d’emploi, à la reconversion ou à la création d’entreprise, ou encore pour être éligible à un contrat aidé.
Alors à bientôt.
Sandra
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