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Charge mentale


Nombreux sont ceux qui pâtissent d’une pression trop forte et subissent le stress permanent de délais trop serrés, sans savoir comment s'extirper de cette spirale dévorante. Selon le cabinet Stimulus, un quart des salariés sont en hyperstress du fait des exigences de leur hiérarchie ou d'un manque d'autonomie et de reconnaissance. Il est pourtant possible d'enrayer ce mécanisme infernal. ( site capital.fr)


Les étapes pour retrouver sa zone de confort cognitive.


sortir du déni

Bien souvent, les salariés «en surcharge» ne se l'avouent pas. «Certains disent que ce n'est pas grave, qu'ils adorent leur boulot. Mais à force de tirer sur la corde, elle craque !» conseil : apprendre à reconnaître les symptômes de surchauffe. «Si l'on ressent de la colère, de la lassitude, de l'irritabilité, de l'impatience, détaille-t-elle, c'est qu'on entre en zone rouge.»


repérer ses comportements inhabituels

Consciemment ou non, on préfère souvent ignorer ces sentiments désagréables, voire verser dans l'excès, pour éviter de sombrer. Un système de défense classique. «Au départ, face à l'angoisse montante, une partie de soi tente de se dire que ça va aller, qu'il faut s'organiser, prioriser. Quand le manager est trop fatigué, le pompier arrive pour faire retomber la pression.» Le «pompier», c'est celui qui va pousser à aller boire un verre, à fumer, à adopter des comportements excessifs pour mieux tenir. «Il faut alors prendre du recul sur soi, avec bienveillance», assure la coach. Pour reprendre le contrôle.


se fixer des objectifs accessibles

Une fois la prise de conscience effectuée, comment limiter les dégâts et, surtout, retrouver une zone de confort ? «Il est nécessaire de réfléchir aux moyens de fonctionner autrement, d’apprendre à déléguer, à demander de l’aide, .

Et il ne s'agit pas d'accepter seulement quelques ajustements. Il faut vraiment prioriser !»


Autre recommandation : se demander le plus souvent possible si l'on est dans le stress ou dans le plaisir. Et se maintenir dans ce deuxième état ! Ensuite, à chacun de trouver la bonne organisation.



Etape 4 : communiquer

Lutter contre l'isolement est impératif. Impossible de retrouver son point d'équilibre sans s'entretenir du poids de sa charge mentale avec qui de droit (n + 1, RH…) et trouver des solutions en équipe «Il faut en parler, à ses collègues, son manager, sa hiérarchie, en donnant des éléments factuels et pas seulement du ressenti. Dire par exemple : je reçois 150 e-mails par jour, tel dossier me prend tant d'heures…» La charge mentale de l'un est l'affaire de tous !


Etape 5 : connaître ses limites

Vincent*, ingénieur, s'est retrouvé propulsé chef de projet pendant un an, avec des compétences nouvelles à acquérir : planifier le travail, gérer l'équipe, s'initier aux logiciels utilisés… «J'étais surmené, avec beaucoup trop de tâches à gérer en même temps. Je suis devenu nerveux, je m'énervais tout seul… J'ai pris rendez-vous avec ma hiérarchie et les RH de ma boîte, pour revenir à mon poste précédent.» Il y a retrouvé sa sérénité. "Mes objectifs sont fixés à l'année, souligne-t-il, tout sourire. Et je suis autonome dans mon organisation.»


Etape 6 : redonner une juste place à sa vie privée

Etablir et maintenir un bon équilibre vie privée/vie professionnelle est essentiel. «J'ai accompagné une femme qui pleurait sans cesse à son travail, se souvient Sophie Maretto. Il lui fallait une soupape. Elle s'est mise au théâtre et à la zumba pour se défouler. Ce temps dégagé lui a permis de se détendre et de mieux gérer tout le reste !» Retrouver du plaisir, côté perso comme côté pro, c'est le meilleur moyen de s'alléger l'esprit.



Si la charge mentale peut s'avérer difficile à supporter, la «sous-charge» ne doit pas être sous-estimée… Selon une enquête du site d'offre d'emplois StepStone, l'ennui au travail concernerait près d'un tiers des salariés européens. Or, entre culpabilité et remise en question, cette situation génère de la souffrance. «Si c'est un passage à vide temporaire, ce peut être l'occasion de faire de l'archivage ou de prospecter de nouveaux clients. Mais si cette sous-charge s'installe, il faut s'interroger : ai-je envie de développer une autre activité? De proposer un nouveau projet?» L'idée : donner à ce «temps mort» un sens bénéfique et constructif. Changer de vie professionnelle, cela commence souvent comme ça !


A très vite


Sandra

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